Les Etats-Unis appellent à la libération des militants de «Boeung Kak»

La Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a exhorté le gouvernement cambodgien à libérer les 13 femmes, emprisonnés dans l'affaire de Boeung Kak d'après un procès de trois heures le mois dernier. Elle l'a souligné au ministre cambodgien des Affaires étrangères Hor Namhong lors d'une rencontre à Washington.
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  • ដោយ: មនោរម្យ.អាំងហ្វូ
  • កែប្រែចុងក្រោយ: June 15, 2012
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La Secrétaire d’État américaine Hillary Clinton a exhorté le gouvernement cambodgien à libérer les 13 femmes, emprisonnées dans l'affaire de Boeung Kak d'après un procès de trois heures le mois dernier, a reporté The Phnom Penh Post. Elle l'a souligné au ministre cambodgien des Affaires étrangères Hor Namhong lors d'une rencontre à Washington.


Les protestataires contre l’expulsion de leur terre à Boeung Kak/ Crédit Photo: CEN

«La secrétaire s'est exprimée très préoccupante par les récentes protestations concernant des droits fonciers en question et a demandé instamment au Cambodge pour permettre à ces détenus dans l' affaire de Boeung Kak le plein accès à une procédure régulière, en précisant que leur libération serait un signe de soutien à la liberté d'expression», a déclaré le jeudi 14 juin Sean McIntosh, porte-parole de l'Ambassade américaine à Phnom Penh.

Les 13​ femmes ont été arrêtées le 22 mai dernier lors d'une manifestation contre l'expulsion de leurs terres à Boeung Kak et, jugées coupables deux jours plus tard pour «l’insulte contre les autorités»  et «l'intrusion» sur les terres attribuées à la compagnie d'investissement Shukaku, une propriété de Lao Meng Khin, sénateur du CPP. Les deux autres protestataires ont également été arrêtés lors du procès.

Le tribunal de Phnom Penh​ a jugé et condamné ces femmes, y compris une vielle dame âgée de 72 ans, à entre un et deux ans et demi en prison ferme au centre de rétention «Prey Sar».

Mme Mu Sochua, députée d'opposition «SRP», a dit que la recommandation de Mme Clinton était «très positive». Ayant sa présence au procès, la députée appelait à la communauté internationale de réagir et prendre des mesures immédiates.

«Il y a clairement des raisons pour elle [Hillary Clinton]  de s'interroger sur l'absence d'une procédure régulière», a déclaré Mme Mu Sochua aux États-Unis où elle a rencontré beaucoup de représentants du gouvernement américain.

«Je suis optimiste que l'évolution soit faite. on attendra la Cour d'appel. Je suis convaincue que ces pauvres femmes seront libérées avant l'arrivée de Hillary Clinton à Phnom Penh en Juillet [pour le Forum régional de l'ASEAN]», a-t-elle ajouté. «Je suis également convaincue que M. Hor Namhong a entendu le message [de Mme Clinton]. C'est une situation gagnant-gagnant pour terminer l'affaire en appel. »

L'appel de Hillary Clinton a donné de l'espoir aux militants dans l'affaire de Boeung Kak, dont les manifestants sont descendus dans les rues hier à Phnom Penh pour exhorter les autorités à intervenir.

«Je suis très heureux de ce message de préoccupation» a déclaré Ou Kong Chea, le mari de Vanny Tep militante emprisonnée. «J'espère que le gouvernement cambodgien pense à cela et libère nos 15 amis.»

M Seak Heng, dont sa femme Kong Chantha est également en centre de rétention «Prey Sar», dit que la question ne pouvait plus être ignorée. «L'information sur le conflit se diffuse partout dans le monde, donc les autorités doivent le résoudre», a-t-il dit.

Mme Yom Bopha, l'une des 100 protestataires qui marchaient avec une pétition vers le domicile du Premier Ministre Hun Sen, a affirmé que les policiers les ont bloqué et menacé de les arrêter s'ils continuent. La pétition n'a pas été donnée aux fonctionnaires en attente. «Nous craignions qu'ils la mettraient à la poubelle», a-t-elle raisonné.

M Lao Mong Hay, analyste indépendant s'est exprimé que le gouvernement aurait dû réagir sur l'affaire devant la Cour d'appel dès que possible. «Je pense que le gouvernement devrait mettre en œuvre sa politique« gagnant-gagnant» pour résoudre le problème lié aux habitants de Boeung Kak» a-t-il dit.

Selon The Phnom Penh Post, M Koy Kuong, porte-parole du ministère cambodgien des Affaires étrangères, et la police ont refusé de commenter lorsque le quotidien leur a interrogé sur l'affaire.

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Reccueilli par Sek MonoKoma, Paris 15 juin 2012
Source d'info: The Phnom Penh Post

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